Selon Alain Souchon dans Télérama
J’écris mes chansons en marchant. Dès que je m’arrête et que je me colle à un bureau, je m’endors…Quand on marche, le cerveau fonctionne mieux. Mon frère était guide de montagne et m’emmenait souvent avec lui. J’aime ce côté inutile et romantique de la marche, la joie que ça procure quand on rentre crevé, c’est idiot, ça ne sert à rien et on est très heureux. Comme Rimbaud, Jacques Lanzman, ou Stevenson avec son âne. Se retrouver face à face avec la nature. Je ne sais plus quel chef sioux disait qu’il ne faut pas trop s’éloigner de la nature, sinon le cœur s’endurcit.